Dans les coulisses du Chabada

03/08/2022

À raison de plusieurs visites successives de groupes, plus d'une centaine de personnes ont récemment parcouru les coulisses d'une des salles de spectacles les plus connues d'Angers, le Chabada. C'était dans le cadre de Made in Angers, cette manifestation qui permet au public de découvrir chaque année bon nombre d'entreprises locales, petites ou grosses.

Accueillis au catering du Chabada, autrement dit une cantine mais aussi une salle de réunion, dans cet espace cosy avec bar, téléviseur, tables et coin salon, les visiteurs ont été reçus par le co-directeur de l'établissement Davy Demaline. Dans les pas de ce responsable reconverti en guide de luxe, ils ont eu le privilège de se promener pendant plus d'une heure entre scènes, loges, coursives, bureaux, régies et salles de répétition. Des lieux ordinairement fermés et totalement mystérieux pour le commun des spectateurs.

Outre le catering précédemment cité, le bâtiment Chabada offre aux artistes deux terrains d'expression différents, soit deux scènes avec des jauges distinctes, adaptées à la notoriété des artistes et au type de spectacle. Il y a d'abord le Club, une salle de 300 places à l'esprit de proximité revendiqué, avec son bar ouvert uniquement les soirs de concert ; il y a aussi, et surtout, la Grande Salle avec ses 870 à 900 places, dont 150 en gradins assis. Dans ces deux espaces, les musiciens peuvent également travailler lors des relâches pour leurs filages (répétitions). S'ajoutent à l'équipement intra-muros trois loges privées aux superficies variées afin de permettre l'isolement et la concentration.

Adossés à l'arrière de la bâtisse, les studios Tostaky sont essentiellement consacrés aux répétitions scéniques, aux stages, aux ateliers, et autres accompagnements artistiques. Ils disposent de deux studios, dont l'un peut accueillir jusqu'à 50 personnes, affectés aux répétitions en conditions réelles. Reçus là aussi dans le catering du site, les visiteurs se sont d'autant plus projetés en immersion qu'un filage s'y déroulait « en live » et qu'ils ont été invités à s'approcher au plus près des artistes. Un privilège hautement apprécié...

Anticipant la curiosité générale, le co-responsable de la salle de spectacles a résumé les trois temps forts de la journée-type des artistes : « En général, ceux-ci arrivent dans l'après-midi pour les balances et ultimes réglages. Évidemment, si deux groupes sont au programme de la soirée, la tête d'affiche passe en premier pour cet exercice. Puis arrive une période de latence avec repos et recueillement en loges. Et enfin, avant le concert, on mange tous ensemble, équipes d'accueil et artistes confondus ».

Ouvert en 1994 et propriété de la ville d'Angers, le Chabada est géré par l'association Adrama-Chabada (association pour le développement du rock et des autres musiques à Angers), laquelle se donne pour but de faciliter l'accès aux musiques actuelles avec notamment une politique tarifaire adaptée au plus grand nombre. En parallèle, elle soutient la promotion d'artistes angevins, français et étrangers tout en soutenant les cultures émergentes via l'accompagnement de projets associatifs.

Au nombre de 15 personnes, l'équipe dispose à demeure d'une structure similaire à toute entreprise avec administrateur, responsable de projet culturel, programmateurs, régisseurs, chargée de production, responsable bar, équipes d'accueil, technique, comptable, service com' et relations publiques. En outre, deux autres personnes sont en charge des locaux de répétition de la Cerclère, situés route de Briollay, complétant ainsi l'effectif global de l'entité Chabada.

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